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Chapitre 4 : Les inégalités devant les risques majeurs


NB : Echelle de Richter : D’une magnitude à l’autre la puissance est multipliée par 30.
L’échelle de Richter est ouverte mais certains spécialistes considèrent qu’il ne peut pas y avoir de séisme supérieur à 10 car cela correspond à ce qu’il y aurait de plus violent : la séparation de deux plaques.

Déf :
Aléa : phénomène naturel ou technologique qui peut entraîner des risques pour la population.
Vulnérabilité ( p 258 ) 
Normes parasismiques.

I : Comparaison entre deux catastrophes, provoquées par deux aléas semblables :


Etude de cas  N°1 : Les cyclones Katrina et Rita aux Etats-Unis  ( p 252-253 ) :

Colorier les Etats-Unis sur le planisphère au début du cahier.


Etude de cas N°2 : Le cyclone Sidr au Bangladesh ( p 254-255 ) :

Colorier le Bangladesh  sur le planisphère au début du cahier.

Leçon =  Comparer et expliquer » p 255.

Def : aléa : donner : phénomène naturel ou technologique qui peut entraîner des risques pour la population.

  
  1. Tableau de comparaison :
  
 
Cyclones Katrina et Rita aux Etats-Unis
Cyclone Sidr au Bangladesh
Force du cyclone
 
5.
Vents de 280 km.h
4.
Vents de 240 km/h
Bilan humain
 
1937 mots
4000 morts
Conséquences matérielles
Coupures d’électricité
Destructions de nombreuses maisons
Manque d’eau potable
Perte totale des ressources
Prévention et aide aux populations
Evacuation de Houston
Victimes remboursées par les assurances
Abris anticycloniques
Aide humanitaire extérieure
  
  1. Texte : Montrer qu’une catastrophe naturelle de même amplitude a des conséquences différentes dans un pays développé ( EU ) et dans un pays pauvre ( Bangladesh ).

Les Etats-Unis ont été touchés en 2005 par deux cyclones de catégorie 5. En 2007 un cyclone de même ampleur frappe le Bangladesh. Les conséquences ont été très différentes : Le nombre de morts est deux fois plus important au Bangladesh qu’aux Etats-Unis : 4000 contre 1937. En effet aux Etats-Unis la ville de Houston a été évacuée alors qu’au Bangladesh les gens se sont réfugiés dans des abris anticycloniques, que beaucoup ont d’ailleurs abandonnés, lassés d’attendre le cyclone. Les conséquences matérielles sont moins graves aux Etats-Unis  même si de nombreuses maisons sont détruites et qu’il y a des coupures d’électricité. Au Bangladesh il n’y a plus d’eau potable et les paysans ont tout perdu (maisons, bétail, récoltes, semences). Les gens doivent compter sur l’aide humanitaire pour survivre. Aux Etats-Unis les victimes sont remboursées par les assurances, ce qui n’est pas le cas au Bangladesh.

II : Les inégalités face aux risques majeurs dans le monde :

Doc 1et 2  p 256 , 4 et 5 p 259 

Sur toute la planète les risques sont nombreux : séismes, éruptions volcaniques, tsunamis, cyclones et  inondations.

Mais c’est en Asie que les catastrophes naturelles ont fait le plus de victimes.

Il y a trois raisons à cela :
1ère raison : carte 1 p 256 : L’Asie est le continent où tous les risques sont réunis.
2 raison : carte 2 p 257 : Les pays d’Asie sont presque tous pauvres.
3e raison : carte 3 p 257 : C’est en Asie que l’on trouve les plus fortes densités de populations, spécialement dans les zones à risques.
>>> On dit que l’Asie est plus vulnérable que les autres continents.


Face à des risques de même ampleur les pays pauvres sont plus vulnérables que les pays développés. Le nombre des victimes est plus important, de même que les destructions.
Les pays riches prennent des mesures de prévention ( évacuation, normes parasismiques… ), ils peuvent reconstruire rapidement et les assurances remboursent les dégâts.
Les pays pauvres n’ont pas les moyens de prendre de telles mesures et comptent sur l’aide humanitaire de l’ONU, des pays riches et des ONG pour venir en aide aux victimes.

Def p 258 : normes parasismiques, vulnérabilité.