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En 1888, Aurore Brisson a 17 ans et elle vit chez son oncle et sa tante, un couple de la haute bourgeoisie parisienne. Aurore n'a jamais connu ses parents, morts peu de temps après sa naissance. Mais ils lui manquent beaucoup. Elle est promise à une existence riche et confortable en épousant M. Lacrole, un jeune homme également de bonne famille.

Un jour, Aurore découvre une lettre qui lui a été adressée mais que sa tante a interceptée et cachée. Cette lettre a été envoyée depuis Satory, un camp de prisonniers où ont été regroupés les Communards. Elle est alors très curieuse d'en savoir plus et de découvrir la vérité sur son passé et ses parents.

Ardèche, 1848. Armance et Méline travaillent comme ouvrières dans une fabrique de soie de la région. Armance travaille très dur, mais ce n’est pas là qu’elle veut faire sa vie. Son rêve ? Aller à l’école et s’instruire. Le jour où une amie ouvrière lui confie qu’un secret se cache derrière ses origines, Armance n’hésite plus : quel est ce mystère qui soudain fait basculer toute sa vie 

Déporté en Sibérie pour sa participation à la révolte de 1825, Nicolas Ozareff a trouvé la mort sur le lac Baïkal. Sa femme, Sophie, qui l'avait rejoint dans l'exil, s'est profondément attachée à ses compagnons d'infortune et surtout au Dr Wolff, noble figure de médecin qui a su éveiller son estime et peut-être sa tendresse. Soudain, elle apprend que le tsar l'autorise à regagner la Russie. Quitter celui avec lequel elle songeait à refaire sa vie la déchire, mais une faveur impériale ne se refuse pas. De durs combats attendent encore Sophie à Kachtanovka où son neveu, qu'elle avait laissé au berceau et qui a maintenant vingt-cinq ans, règne en despote sur ses serfs. Une lutte à mort s'engage entre eux. De Sibérie en Russie et de Russie en France, le lecteur suivra avec passion Sophie qui, au seuil de la vieillesse, retrouve les salons parisiens où la fête du Second Empire déroule alors ses fastes.

A six mille verstes de Saint-Pétersbourg, dans un village de Sibérie, Nicolas Ozareff a rejoint les jeunes nobles libéraux condamnés comme lui pour le coup d'État manqué du 14 décembre 1825. Bientôt le village perdu voit débarquer les épouses de certains condamnés, femmes jeunes et belles, portant des noms prestigieux et tout enfiévrées par l'esprit de sacrifice. Parmi les plus acharnées à combattre la discipline pénitentiaire se trouve Sophie, la femme de Nicolas. Elle s'efforce de soulager la détresse de son mari mais le souvenir de Nikita, le jeune moujik qui lui vouait un amour si pur et si absolu, la trouble au point que le conflit finit par éclater entre les époux. Dès lors, les péripéties se succèdent, violentes, passionnées, et c'est le bagne tout entier qui participe au drame.

A Saint-Pétersbourg, en décembre 1825, Nicolas Ozareff tente avec ses amis, groupe d'aristocrates et de militaires généreux, de renverser le régime aristocratique pour imposer une constitution libérale. Rassemblés sur la palce du Sénat, les "décembristes" sont décimés par les canons du futur tsar Nicolas Ier. Les survivants, jetés dans les cachots de la forteresse Saint-Pierre et Saint-Paul, seront pendus ou déportés en Sibérie. Comment Sophie, qui vient d'apprendre l'infidélité de son mari, réagira-t-elle à la nouvelle du danger qui le menace ?

Dans ce deuxième volume - qui peut se lire comme un roman séparé-, la belle et ardente Sophie, jeune aristocrate française aux idées républicaines, est devenue la barynia, l'épouse du barine, du seigneur russe Nicolas Ozareff qu'elle a suivi dans son pays. Sa vie à Kachtanovka, immense domaine où les paysans serfs sont parqués dans de misérables villages, constitue pour Sophie une extraordinaire expérience. Indignée par l'injustice de certaines coutumes russes, elle n'hésite pas à affronter son beau-père, hallucinante figure de vieillard despotique mais qui finit par céder au charme de la jeune Parisienne au point de jalouser son propre fils. Dévouée à tous, Sophie apprend à lire au petit moujik Nikita, qui l'adore en secret. Mais est-elle assez attentive aux sentiments que Nicolas, désoeuvré, sent naître en lui pour la belle Daria Philippovna ?

Par une tiède matinée du mois de mars 1814, le jeune lieutenant russe Nicoas Ozareff pénètre dans Paris avec les troupes colonisées qui vont occuper la capitale. Il ne tarde pas à s'éprendre d'une jeune veuve, belle, secrète, volontaire et hautaine, Sophie de Champlitte. Tout, semble-t-il, devrait séparer l'officier dévoué au tsar Alexandre de la fière aristocrate française qui a subi l'empreinte de la Révolution au point de conspirer contre Louis XVIII. Le retour de Napoléon éloigne Nicolas avant qu'il ait pu obtenir le moindre mot d'espoir. Après Waterloo, il se retrouve soudain à Paris et court à la recherche de Sophie. Qu'est-elle devenue durant cette longue séparation ?

Henri Troyat s'est inspiré de faits réels : après l'échec d'un complot contre le tsar, des nobles russes sont déportés en Sibérie. Leurs épouses décident de les suivre...

C'est une saga en 5 tomes que j'ai dévorée quand j'étais en 4e. A vous, maintenant !